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 BGs Maïlis

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Maïlis
Maïlis


Messages : 6
Date d'inscription : 07/08/2015
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MessageSujet: BGs Maïlis   BGs Maïlis EmptyDim 16 Aoû - 18:30

Je tiens à préciser que je n'utiliserai pas nécessairement ce personnage lors d'un GN proche. Celui-ci pouvant me servir pour des parties de jdr ou quelques events... (Et il me fallait vous montrer un exemple concret :p )







Une folle, moi?



Nom : De laRochardière (nom originel) puis Déléris.



Prénom : Valériane



Âge : 14 ans


Sexe : Feminin. Mais autant donner le doute sur son sexe....



Race : Humaine



Métier : Néant





Histoire :


   Fini...Vous m'appartenez ! Ces porcs …Sont la peur incarnée ! Aimer...Aimer n'est aimer que si l'amour n'est réciproque entre deux personnes qui s'aiment et qui partagent l'amour, sinon ils ne s'aiment pas ! Donc l'amour n'est pas ! Impossible. Nous...Bêtes...Sang. Bonheur. Libre. Neutre...Neutralité parfaite, mort. Pas de jeu. Neutralité parfaite, deux sexes. Pas de sentiments. Mélanger. Mélanger. Mélanger. Mort, tristesse. Combien de morts, ai-je provoquées ? Musique, douleurs, agréable, enfermée. Sœur, frère...Sera meilleur...A leurs yeux. Je suis puissante. Manipulation. J'ai mal...Mais je suis forte. Le maquillage aide, toujours être neutre. Impulsions...Peur, pas de neutralité. Étrange. Je serai ce que je suis, les gens n'ont qu'à l'accepter, car je les accepte bien ! Chacun pour soi. Je suis….Je suis...Valériane Déléris.


                                      ~~~~~~~~~~~~~~~



   Je suis partie. Tout se mélange. Ce n'est maintenant qu'un souvenir vague qui me hante déjà, alors que cet événement ne s'est passé il n'y a que quelques jours. Je ne me souviens plus de leurs visages, ni même du mien. Les visages ne sont que des masques qui cachent la cruauté des gens. Ça, on me l'a apprit dès mon plus jeune age, mais paradoxalement, au fil des années mes parents ont dessiné, puis mis de la peinture, pour enfin rajouter des paillettes sur ces masques. Je suis née dans une famille de bourgeois, dont l'amour en était presque étouffant. La joie était là, j'observais lors des repas organisés, les gens sourire, rire, même pleurer de joie.



Pleurer: Cette réaction qui signifie souvent la tristesse, la douleur qui reparaît parfois lorsque le bonheur est grand, souvent lors d'une surprise.




J'aime chercher dans les pensées, l'histoire, les entrailles d'une personne, ce pourquoi un événement peut provoquer une telle réaction. Au fur et à mesure que je grandissais, mes parents étaient de plus en plus distants. Etrangement, j'avais cru comprendre, en entendant les commères laver leurs linges, qu'ils se trompaient mutuellement, mais restaient ensemble afin de garder leur pouvoir et leur richesse. Les poussant  chacun de leur coté à être égoïstes et à se servir de moi comme un pantin placé dans une vitrine: « Regardez comme elle est belle dans sa nouvelle robe », ou bien quelques semaines après m'avoir obligé à prendre des cours de violoncelle. Instrument de torture qui laisse des marques rouges sur les doigts, et dont il faut fournir un effort considérable pour pouvoir entendre ne serait-ce qu'un court morceau d'échauffement comme récompense auditive: « Chut ! Ecoutez notre artiste ! » Cela provoquant de l'admiration envers leurs clients ou même leurs amis, qui au fond d'eux, n'étaient que des liens sociaux permettant d'en faire d'autres.



Ainsi je connais beaucoup d'enfants, chacun gâtés, cultivés. La seul culture que je puisse avoir, n'est que dans la théâtre; Ou l'art de passer pour quelqu'un d'autre. Depuis mes premières lectures de ces textes qui représentent la vie quotidienne, je décidai de m'entraîner journellement sur mon entourage, comme un jeu. C'était quelque chose de bien plus divertissant que de compter les regards échangés entre Alise et Thomas, mère et père. Alors je rentrais dans les cuisines, l'air de rien, habillée avec les vêtements de mon cousin, les cheveux en arrière avec de l'eau et une fausse cicatrice reproduite avec de la poudre de ma mère. Puis, j'avançais d'un pas certains, imitant chaque faits et gestes qu'effectue Paul à son habitude. Passant régulièrement ma main sur mon oreille gauche, remettant correctement mes manchettes vers une servante dont il était le chouchou à chacune de ses visites. Ayant senti auparavant le doux parfum de pain chaud, je lui demandai, l'air innocent, me tenant les mains derrière le dos en levant un sourcil, sur le même ton assuré que mon copain, la permission d'avoir un petit pain. Assurément, la mise en scène réussit et j'eus partagé le avec mon cousin qui m'avait prêté ses vêtements.



Évidemment, le déguisement m'a beaucoup aidé pour cette première expérience. Puis, j'eus prit l'habitude d'imiter les gens. Mais avant tout de les observer, leurs tics, leurs manières, leurs intonations...Toutes ces failles qui révèlent notre passé. Mais si je voulais transparaître, je me devais d'être neutre: Impossible. Alors j'accumulais les mimics, et au quotidiens, je jouais les comédiens sans que mes parents s'en aperçoivent. Mais un soir, lors d'un repas où j'étais acceptée à leur table, ma mère se leva, tendue. Je sentais ses mains trembler, le visage, crispé. Puis, pour une fois depuis longtemps, elle me regarda dans les yeux.



« Tu vas être grande sœur ».



Soudain, pleins d'images, de phrases, d'idées se basculèrent, c'était comme un enchevêtrement, puis un écroulement de phrases sans mots. Je ne savais pas comment réagir. Si cela se trouve, père n'était pas le papa du futur nouveau membre de la famille ? Garçon ou fille ? Moche ou beau ? Mais surtout, serai-je capable de l'aimer ? Ou eux, seront-ils capables de leur offrir l'amour que je n'ai pas eu ces dernières années ?



Alors je la pris dans mes bras et dis d'un ton suave :



« C'est une très bonne nouvelle...Je l'aime…puis, une vague d'énergie m'étouffa et...Mais vous ne serez pas capable de l'aimer ! Je l'expulsai avec une telle force qu'elle s'étala par terre, les cheveux dans la figure. Je n'élèverai pas ce mioche, comme je me suis élevée moi-même ! Puis, tremblante, je m'écroulais par-terre, demandant des excuses. Je passais de différents états, qui me mettaient hors de moi. Un rire mesquin monta, jusqu'à exploser. Ce rire qui exprimait sûrement la folie qui naissait en moi. J'étais incontrôlable, même par moi-même.



Les crises s'enchaînèrent, jusqu'à devenir violentes, tout d'abord avec des animaux, jusqu'à les tuer, puis des tentatives avec les enfants d'amis. Tout semblait normal lorsque les rares fois où j'acceptais de jouer avec eux, et où quand je les prenais dans mes bras, une once de haine, puis de joie montait en moi. Sortant des grandes phrases comme « Inutile de contester, tu seras miens ! » Alors que ceux-ci étaient hors contexte.



Et même sans être violente, les gens me regardaient du mauvais œil. Alors que tout le monde festoyaient, et était heureux, dans une atmosphère chaude et sucrée, je montais sur une chaise, tenais le poing en l'air, tel le maître de l'univers et ressortais des phrases complexes, dont le sens était douteux.




Ces actions scandaleuses, étaient dangereuses pour la réputation de mes « parents ». Plus que de me laisser de côté, car ils le faisaient déjà, ils m'enfermaient dans la cave jours et nuits, afin d'être tranquilles. Je ne voyais du monde que lorsqu'une servante venait me déposer mon déjeuner. Ils m'avaient laisser mon violoncelle, mais retiré tous mes livres. J'écrivais sur les murs, des belles phrases tristes, joyeuses, haineuses, peureuses. Je me réfugiais dans cette forme de folie qui en quelque sorte, me rendait plus forte, plus heureuse. Je voulais être différente, mais inconsciemment, cela est allé trop loin.



Je réussi à m'enfuir en dupant la cuisinière qui m'apportait mon plat, en la rendant elle-même folle. Elle ne suivait plus ses pensées et je réussi à l'enfermer dans ma propre « chambre ». Malgré tout, je suis partie avec le violoncelle. Il me servira plus tard pour faire la manche. J'ai marché, sous une pluie battante. Mes cheveux longs en pagaille, m'empêchaient de voir correctement où j'allais. Peu importe, je pars loin, pour ne plus voir l'hypocrisie; Ou du moins les mêmes masques. Je ne sais pas comment sont les gens ailleurs; Je me demande d'ailleurs s'il y a des personnes.



Dans la nappe où mon repas était déposé, se trouvaient les couverts, dont un couteau qui m'a servi à me couper les cheveux. Quoi de mieux qu'une personne dont on se demande le sexe ? Cela fait maintenant deux jours que j'ai mangé le peu qu'il se trouvait sur moi... (La chute est à déterminer en fonction de l'event)






Caractère : Si nous faisions l'inventaire des différents caractères qu'elle a accumulés, nous en aurions pour long...Cependant je peux donner ses qualités et défauts.





Qualités :



-observatrice: Elle s'arrête parfois de parler, juste pour regarder quelqu'un ou quelque chose qui l'intéresse. Elle retient chaque faits et gestes qu'elle regarde. Pour elle, c'est la base de l'apprentissage, avant même d'aller vers les gens pour échanger.



-capacité à s'adapter: Elle n'est pas de nature à se plaindre, d'autant plus que sa vie au donjon est plus tendre. Elle peut parler avec différentes personnes de différentes classes sociales, sans que cela paraisse anormal, et y prend même du plaisir.



-Franche (parfois même un peu trop): Elle n'aura pas peur de dire ce qu'elle pense, et toutes ces bêtises ou trahisons. Mais, étant donné qu'elle est franche avec elle-même, elle ne trahit pas, sauf en cas de force majeure.





défauts :



-TRES lunatique (donc changement d'humeur, peut être très solitaire ou très collante): Alors que tout va bien, elle peut se mettre en colère pour une raison insoupçonnée, et ce, avec tous le sentiments. Elle lance des phrases avec hardeur, sans avoir peur du regard des autres, pour ensuite redevenir normal...Bref, à vous de voir.



Apparence :  Valériane a les cheveux courts mal coupés (avec un couteau), blancs et des yeux rouges, sûrement à cause de sa folie. Ses lèvres fines sont de nature pâles, mais le seul tic qu'elle possède et dont elle doit se débarrasser et le pincement entre ses dents, avec sa lèvre inférieure, qui la fait rougir.  Son teint blanchâtre donne l'illusion que sa peau est de la porcelaine, et elle a la chance de passer au travers de la puberté, donc elle n'a ni boutons, ni les formes caractéristiques d'une femme. Elle est fine et n'a pas beaucoup de force, du haut de ses 160 cm tout au plus.



Inventaire: Elle possède un pull blanc dont la couleur a viré au marron, un drap, un couteau, un violoncelle.
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BGs Maïlis

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